ClaudioD Posted September 26, 2016 Report Share Posted September 26, 2016 Quelle est la longueur minimum admise pour la ligne de Flottaison des IOM ?. La Jauge n'en fait pas référence, sauf erreur de ma part ! Merci Claudio Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
joseph Posted September 26, 2016 Report Share Posted September 26, 2016 Il n'y en a pas dans la jauge Quote Le KORRIGAN c 'est flippant . Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted September 26, 2016 Author Report Share Posted September 26, 2016 Merci ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Achille Posted September 28, 2016 Report Share Posted September 28, 2016 Mais creux maxi 60 mm (TE de la coque)!!! Quote V8 Lic 1014026C FRA16 CVA Mesureur et Comité de Course VRC Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted September 29, 2016 Author Report Share Posted September 29, 2016 (edited) Merci pour les confirmations. On sais que les éléments principaux qui contrastent la vitesse d'un modèle RC sont la résistance de frottement (~37%) et la résistance de la vague (~36%). La résistance de frottement est celle qui m'intéresse, elle dépend essentiellement de la surface mouillée et de la rugosité. Je pense que une réduction de la surface mouillée avec un état très lisse (<5µ) pourrait favoriser la vitesse. La Jauge IOM, contrairement aux Classe M, n'impose aucune limite à la longueur minimum de la ligne de flottaison. Tenant en considération que les extrêmes d'une coque comportent une faible partie du volume total, j'ai voulu faire un plan ou la ligne de flottaison est réduite de 10cm par rapport à la longueur totale. Cela comporte un compromis entre tirant d'eau et bau maxi. Dans un document édité par Bantock, il parait que la surface mouillée des IOM plus connus dans les années récentes comme les Pikanto, Stealt, Topico, Italico, Gadget, etc. présentent des surfaces mouillées allant de 1480 cm² et 1540 cm². Je pense aussi que un gain de 5% sur la surface serait utile. Il y a un autre élément à prendre en considération, la vitesse. A faible vitesse et par conséquent vent faible, la surface mouillée présente une résistance assez importante, cette résistance diminue ou deviens moins importante, par rapport à d'autres résistances, avec la vitesse du vent. Avec vent faible la coque reste dans ses lignes d'eau ou presque, mais dès que le vent augmente une composante verticale de la force du vent dans les voiles se développe avec la gîte. Selon l'ami Pierre, on arrive à un enfoncement de la coque dans l'eau allant a ~10-12% du déplacement total à 30° de gîte. Evidement pour 30° de gîte il faut un vent conséquent. Dans ces conditions, les lignes d'eau son largement modifiées par rapport au projet initial et la résistance à l'avancement augmente en conséquence. Avec cette étude j'obtiens un déplacement statique de 4025 cm3 en eau douce, une Ligne de Flottaison de 900 mm, un TE de 54 mm seulement, un bau de 172 mm et une surface mouillée de 1423 cm² (-6% en moyenne). Le Bau et le TE peuvent changer. Les appendices ne sont pas représentés, mais ont un volume de ~380 cm3. Le TE de 54mm devrait en principe réduire la formation d'un creux de la vague trop important à vitesse élevée. Les commentaires sont bien venus ! IOM-Short LWL.pdf Edited September 29, 2016 by ClaudioD Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Papin Patrick Posted September 29, 2016 Report Share Posted September 29, 2016 Inutile de chercher très loin, le Macho qui navigue au lac Bidot (ton club,là où nous ne te voyons jamais) navigue dans cette configuration (plan Détriché). Il est vrai que nul n'est prophète dans son pays. Pour infos: j'en suis à ma cinquième coque, mais tu trouveras très certainement à redire. Dans tous les cas, moi, je construis et j'obtiens un résultat s'appelant "satisfaction aboutie". Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted September 29, 2016 Author Report Share Posted September 29, 2016 Personne, moi compris, ne connaît les caractéristiques du Macho ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
JGUITARD Posted September 30, 2016 Report Share Posted September 30, 2016 Une question plus qu'une remarque. La longueur de flottaison ne donne-t-elle pas plus de plan anti dérive pour améliorer le cap au près ? Compte tenu de la gite importante du bateau dès que le vent souffle ne faut-il pas calculer la longueur de flottaison avec de la gite ? Vu l'outline il me semble que la longueur de flottaison devrait être plus importante avec de la gîte mais c'est peut être un effet d'optique. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted September 30, 2016 Author Report Share Posted September 30, 2016 (edited) Selon moi il y a deux réponses à tes observations : Non : La partie immergée de la coque avec une forme arrondie participe peu au Cap. Sont les appendices qui font le travail. Le discours serait différent avec une coque carrée du type America Cup 2007. Oui : Dès que le vent souffle, le bateau gîte et la ligne de flottaison peu s'allonger si il y a des élancements coté étrave et tableau arrière. Dans le cas ou la ligne de flottaison est égale à la longueur totale, il n'y a pas d'allongement. Edited September 30, 2016 by ClaudioD Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guillaume_FRA66 Posted September 30, 2016 Report Share Posted September 30, 2016 Ton raisonnement est intéressant. Et la carène qui en decoule semble équilibré vu le plan des formes. Je mettrais néanmoins un petit peu plus de tulipage dans la zone avant (oeuvre morte) pour limiter/repousser le risque d'enfournement vent arrière. En tout cas, beau travail. ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted September 30, 2016 Author Report Share Posted September 30, 2016 (edited) Guiton J'apprécie tes remarques. Je me suis arrêté à 40mm de largeur au niveau du pont pour des raisons simplement esthétiques. N'est pas exclu, si nécessaire, d'ajouter, sur le proto, des prothèses sur les deux franc bords pour comparer. Il y a encore le facteur CF (Centre de Flottaison) en arrière du LCB (CC). Le CF à 0° et à 25° de gîte ne bouges pas. Cela est tres bien et indique que la coque est très équilibrée et stable. ('well balanced' disent les Anglais). Si de plus on considère que le CC recule avec la gîte, cela peu permettre de reculer un peu la dérive (pas le Bulbe) et par conséquence le Mât. Au vent arrière l'avantage sera de toute façon inférieur à celui du pré serré, mais toujours utile. Edited October 2, 2016 by ClaudioD Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guillaume_FRA66 Posted October 1, 2016 Report Share Posted October 1, 2016 Oui mais attention si tu recules trop ton plan anti-derive par rapport a ton centre de masse, tu vas créer un déséquilibre (Moment) qui va rendre ton bateau mou par petit temps. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
ClaudioD Posted October 1, 2016 Author Report Share Posted October 1, 2016 Pendant longtemps j'ai demandé à des architectes très connus, y compris ceux de l'America Cup , quelle était la position idéale longitudinale du couple : 'dérive - mât'. Réponse : On ne le sait pas, mais vous les modélistes avec peu d'argent vous pouvez la trouver avec des essais sur une maquette. Un exemple sont les VOR, mais ... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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